Couverture l'Ombre des Oiseaux

Léa Fizzala, contributrice du Petit Chournal aussi connue sous le nom de Chou Marreur, vient de sortir son premier roman. L’Ombre des oiseaux est une dystopie à base d’oiseaux, de numérique et de guérilla écologique. Petite présentation très subjective.

[Attention : l’autrice de ce billet est également l’autrice du roman en question. Mauvaise foi et parti pris total seront présents en traces non-négligeables dans les lignes qui vont suivre.]

Tout commence un après-midi de l’année 2018, alors qu’avec l’ami illustrateur Marlo Canova [responsable de la couverture du roman] nous discutions du phénomène Pokémon Go, qui poussait encore les foules de geeks à sortir de chez eux pour débusquer des Evoli et autres Chrysacier. Nous nous interrogions sur la notion de réalité : si des milliers de personnes s’accordent pour dire qu’une créature virtuelle est présente au même endroit, est-elle réelle ? N’est-ce pas, après tout, une histoire de perception ? Qu’est-ce qui constitue l’existence des êtres ? Nous n’avons évidemment pas répondu à ces questions mais elles ont eu le mérite de faire germer une idée : et si une espèce animale entière était juxtaposée à notre réalité, dans une couche virtuelle ? Deviendraient-ils une part de notre quotidien ?

De là est né Lupihaques, le logiciel au cœur du roman. Des passionnés d’ornithologie ont compilé l’intégralité de nos connaissances sur les oiseaux et ont donné naissance à un écosystème complet, qui évolue dans la copie conforme de notre monde, en réalité virtuelle. Imaginez que Google Street View aie ses propres mésanges et pigeons ramiers qui se baladent en temps réel.

Ne cliquez pas sur l’oiseau codeur

D’abord développé sous la forme d’une nouvelle [Lupihaques – Le Bussy de bronze 2018], cette sorte de Pokémon Go pour oiseaux a continué de trotter dans ma tête. J’avais envie depuis longtemps de me lancer dans l’aventure du roman et cette idée me semblait assez porteuse pour tenir la route. Le personnage d’Anna – dont je ne dévoilerai rien ici pour éviter les spoilers – était né dès la nouvelle. Pour le roman, il a été rejoint par celui d’Ellie. Deux adolescentes en lutte, donc. Contre la disparition d’une espèce, contre une entreprise aux intérêts voraces et contre l’indifférence.

Pour vous donner une idée générale, voici une présentation de mon éditrice Natalie Sieber, de chez Nats Editions :

« Dans une mégalopole saturée par la pollution, deux jeunes filles de milieux opposés se rencontrent lorsqu’un programme écologique qui leur est cher menace d’être formaté. Pour protéger ces oiseaux virtuels qui pourraient sauver la biodiversité, les adolescentes s’infiltrent dans le milieu du terrorisme écologiste et cherchent une manière de contrecarrer les plans de Texxon, l’entreprise propriétaire de ces animaux. L’Ombre des oiseaux est une dystopie environnementale qui aborde une possible symbiose entre numérique et nature, mais aussi le deuil et le handicap, le tout sur un ton optimiste où la technologie renferme sa part de poésie. »

Pour en savoir plus, vous pouvez commander le roman depuis votre librairie favorite ou depuis la boutique de Nats Editions : https://www.nats-editions.com/produit/oiseaux/.

Chou-Marreur

Ses articles sont longs à lire, mais elle démarre au quart de tour. Dans le monde de la réalité véritable, Léa écrit des histoires plus ou moins farfelues. Entre deux plongées en science fiction, elle interviewe et pond du code.

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